En 2050, quand j’avais 20 ans…
Un projet d’œuvre sonore, de performance et d’édition
Production déléguée : CieASAP
Une enquête sur les imaginaires du numérique auprès des travailleurs, étudiants, chercheurs sur l’IA.
Description
En 2050, quand j’avais 20 ans…se déploie sous trois formes artistiques : une création numérique collaborative au croisement de l’œuvre sonore et de la poésie (une application sur smartphone), une performance et une édition
Le projet interroge les imaginaires du numérique, pour leurs dimensions à la fois sociétale et intime, politique et poétique, scientifique et imaginaire. Que croyait-on qu’il allait advenir en l’an 2000 ? Qu’attendons-nous en 2025 ? Comment regarderons-nous 2025 dans quelques décennies ? Qu’espérons-nous pour 2050 ? Quelles craintes ou quels futurs désirables sont récurrents ?
Sous forme de rétro-fiction, En 2050, quand j’avais 20 ans… remet en perspective l’histoire de ces imaginaires et leur devenir. Une enquête sera menée auprès de plusieurs types de publics : des entrepreneurs-ingénieurs-salariés de la tech., des étudiants et des chercheurs universitaires, des annotatrices du ministère de la justice française et des étiqueteurs d’images et annotateurs à Madagascar. Cette enquête sous forme de rencontres et d’ateliers permettra de constituer une base de données, textuelle et sonore, à la fois poétique et anthropologique.
À titre d’exemple, voici quelques phrases que j’ai rédigées :
En l’an 2000, quand j’avais 20 ans, je me souvenais qu’enfant, j’attendais l’arrivée des voitures volantes et on a eu internet.
En l’an 2000, quand j’avais 20 ans, on croyait qu’Internet allait permettre à la vérité de circuler librement.
En 2025, quand j’avais 20 ans, on pensait que l’Intelligence artificielle atténuerait les inégalités de revenus plus qu’elle ne les exacerberait
En 2025, quand j’avais 20 ans, on croyait qu’Internet passait par les satellites.
En 2050, quand j’avais 20 ans, on avait oublié qu’on pouvait vivre sans les neurotechnologies.
En 2050, quand j’avais 20 ans, on croyait toujours qu’une technologie pouvait être infaillible.