extrait de :
Vidéo, un art contemporain, édition du Regard
« …Magali Desbazeille (1971, France), réalise, dans une collaboration avec la chorégraphe Meg Stuart, l’installation performance La table de sable (2000) ; il s’agit de projeter des images de corps de danseurs à l’échelle 1, sur une étendue de sable manipulé par des danseurs réels. L’image se déforme, s’écoule, se décolle du reste du corps grâce à la fluidité et à la plasticité du sable. S’instaure alors un jeu faussement interactif entre les images préenregistrées et les actions opérées sur le support en sable. Dans tous ces dispositifs où l’image fait corps avec son support, celle-ci est, comme le dit Marie-José Mondzain, « un espèce de la pensée » et elle st bien « la modalité spécifique de la présence par laquelle se manifeste l’absence de tou objet ».Nourrie de la chaire de matériau tangibles, l’image évanescente rend encore plus sensible l’absence de son référent, car elle donne envie d’y aller voir, pour vérifier l’équivalence et la réalité des sensations perçues au contact de l’œuvre… »
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