« Les techniques audio-visuelles les plus sophistiquées permettent à Magali Desbazeille de réaliser son rêve – et le nôtre – de se transformer en la petite souris de notre enfance, lorsque nous voulions savoir ce que les grandes personnes gardent comme jalousement pour elles. De la grande pièce, Tu penses donc je te suis où le for intérieur des passants tête-bêche avec nous se révèle par contact à la Table de Séduction, l’artiste saisit les aveux fragiles dont l’indécence fugace s’estompe aussitôt qu’envisagée. De même, l’incongruité des questions posées sur Internet nous renvoie à ce qui en nous est et restera vulnérable. Si bien que l’artiste rend tangible avec doigté l’incertitude intime de chacun d’entre nous, sur laquelle se referme justement notre pudeur.
Jacques Dyck, Juillet 2001







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