« La minute nécessaire de « Magazine Des Baleines » »
performance, 2012. 3 intermèdes.
Meneuse de revue : Magali Desbazeille
Production : Fondation Cartier pour l’art contemporain.
Remerciements : Olivier CHerki
Production : Fondation Cartier pour l’art contemporain.
Remerciements : Olivier CHerki
LaMinute from magali desbazeille on Vimeo.
Description
Qu’il s’agisse de Net-art, d’installation, de performance, les réalisations de Magali Desbazeille posent la question du langage, notamment codé, et interagissent avec les médias.
Pour Le Son des mots, la plasticienne-performeuse a écrit trois intermèdes qui ponctueront les propositions artistiques. Ses interventions mêleront des archives vidéos (de l’affinité entre musique et morse ; des interviews de chercheurs spécialistes du langage) et une fiction autobiographique empruntée à un journal intime retrouvé, ou elle aurait 40 ans en 2034.
Extraits textuels
« 13 novembre 2012 :-Mon Daron veut que je l’accompagne à une soirée Galère dans Paris. Il veut pas que je porte mes baskets ni mes uggs.
-J’ai négocié mes premières chaussures à talons, des bleus, trop la classe. J’ai quinze ans quand même.
…
20 novembre 2012 :
- J’ai rien compris hier soir, mais les PERFORMANCES, comme dit mon Daron, ne racontaient rien. Lui qui critique mes chansons soit disant DEBILES qui veulent rien dire ou qui racontent toujours des SUPERS-HISTOIRES-D’AMOUR-TOUTES-LES-MEMES : là, franchement… j’ai rien compris alors que c’était en français. »
La performance lors de la soirée Nomade de la Fondation Cartier, 19 novembre 2012. © Olivier Ouadah
“The Necessary Minute by “Magasine Des Baleines” ”
Performance, 2012. 3 interludes.
Conception artistique and performance : Magali Desbazeille
Production : Fondation Cartier pour l’art contemporain
Remerciements : Olivier Cherki
Production : Fondation Cartier pour l’art contemporain
Remerciements : Olivier Cherki
LaMinute from magali desbazeille on Vimeo.
Description
Whether it be in Net-art, installations or performance art, Magali Desbazeille’s work raises questions about language, particularly coded language, and interacts with media.
For “Le Son des mots”, the artist wrote three interludes that punctuate the artistic proposals. Her interventions combine video archives (on the connection between music and Morse code; interviews with researchers specialized in language) and an autobiographical fiction borrowed from a diary that she found, in which she is 40 years old in 2034.
Text extracts
November 13, 2012:
-My old man wants me to go with him to some dumb event in Paris. He doesn’t want me to wear my tennis shoes or my uggs.
-I got my first high-heeled shoes, they’re blue, too cool. I AM 15, after all.
…
November 20, 2012:
-I didn’t get it last night, like the PERFORMANCES, as my old man called them, didn’t mean anything. He criticizes the songs I listen to, says they’re STUPID and don’t mean anything or always go on about the SAME-SILLY-LOVE-STORIES; well, man, his thing… I just didn’t get it.
-For real, my father is just thrilled to come see all those linguistic theories turned into something… when I tell him it’s the kind of thing that turns him on…
He gets all bent out of shape about my language… Linguistic theories… that’s his thing… his passion, as he says. A passion is better than a turn-on? He just can’t understand that there’s not ONE higher level of language, but multiple levels of language. He always has to label things, and defend his position… his language, his “register”, the purity of his language… purity is mega-weird, if you ask me… purity, ha.
The performance, soirée Nomade de la Fondation Cartier, novembre 19th, 2012. © Olivier Ouadah